Ski de rando en Oberland

Avril 2006
Plateau de l’Engstligenalp
Plateau de l’Engstligenalp

A moins de 400 km de Nancy, le massif des Alpes Bernoises est une terre de dépaysement, la langue déjà, un bon vieux suisse allemand difficile à comprendre, les installations liées au ski si différentes de nos stations usines et enfin la culture populaire si proche des montagnes.

C’est ainsi que nous nous retrouvons ce vendredi matin sous un soleil magnifique sur le plateau de l’Engstligenalp. Il s’est déposé les jours derniers une vingtaine de centimètres de poudreuse légère. Première difficulté prendre sans tomber les ancres qui servent de tire-fesses et nous permettent de gagner quelques centaines de mètres de dénivelé.

Pulver Schnee...
Pulver Schnee…

La suite de la journée sera une alternance de peautage-dépeautage (4 fois tout de même !) entecoupé de montées et de descentes en poudreuse face nord et en transformée face est, que du bonheur !

Notre halte pour la nuit sera le BergHotel Schwarenbach, autrement dit le super refuge Schwarenbach (on ne va pas tout traduire quand même..) qui a vu passer avant nous (dans le désordre) Mark Twain, Lénine, Alexandre Dumas, Maupassant, Picasso et aussi pas mal de copains à moi venus skier dans le coin.

Le lendemain c’est à 6h30 bien tassé que nous quittons le refuge (ben oui le réveil n’a pas sonné alors grasse matinée..) direction le Rinderhorn un beau sommet qui se mérite. Pas de peau aujourd’hui pour Marie Noelle, ou plutôt mauvaises peaux qui raccrochent dans le mauvais sens et glissent dans l’autre, ce sera donc la brèche pour les uns et le sommet pour les autres, la prochaine fois, promis, on inverse.

Le Rinderhorn (3450 m.)
Le Rinderhorn (3450 m.)

La descente du sommet est tout en poudre, celle du col tout en glace et comme ça fait un bon 35° de pente la chute n’est pas conseillée si on veut rentrer avec son pantalon en entier mais, trop tard, Marie Noëlle est partie à Mach 2..il n’y a plus qu’à ramasser les morceaux…

Après ces intermèdes, il ne « reste » plus qu’à rejoindre la cabane Lämmeren (là personne de célèbre ne s’y est arrêté apparament, pas de copains non plus..) tout là bas au bout du plateau. Au total un peu plus de 1700 m. de dénivelé et de belles ampoules au fond des chaussettes.

Le Chindbettipass, aussi dur à prononcer qu’à passer
Le Chindbettipass, aussi dur à prononcer qu’à passer

Le mauvais temps est annoncé pour le lendemain, dommage car notre programme est plutôt alléchant : la remontée du glacier Wildstrubel, la traversée des arêtes et la descente par les pentes Nord. Le lendemain force est de constater que la météo disait vrai, ce sera donc un retour plus modeste par le Roter Totz et le Chindbettipass histoire de sortir la corde et les piolets.

C’est par là !
C’est par là !

Un peu plus d’infos techniques sur ces 3 jours :

D’Engstligenalp à Schwarenbach
Rinderhorn
RoterTotz

Thierry
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