Certaines en rêvaient depuis longtemps, Cécile l’a fait : elle a organisé un week-end rien que pour nous les filles, sans hommes ni enfants. Deux jours pour tester une nouvelle formule de sortie Oxygène. Au final, voici les premières conclusions de cette étude en situation. Il faut reconnaitre que ce type de sortie diffère beaucoup des autres, et pas seulement parce que ces messieurs n’étaient pas là.
En matière d’activité, Cécile a eu une idée novatrice en nous organisant une course d’orientation dans le centre thermal de Plombières. A la place des balises, des points de passage obligés entre des mains expertes qui nous massaient et nous enduisaient le corps de diverses substances. Ce fut assez réussi car il n’est effectivement pas facile de se repérer dans ces anciennes galeries romaines embuées. Par hasard, nous apercevions dans un peignoir de bain informe une silhouette familière avec laquelle nous échangions quelques mots avant de replonger à nouveau dans un bain de vapeur à la recherche de notre prochain soin. Cette activité présente des avantages certains : elle ne procure aucune courbature et nécessite une sieste après chaque soin. S’alanguir dans un relax et ne rien faire d’autre m’ apparaît être un concept à développer lors de nos prochaines sorties.
Au moment des repas, les conversations varient aussi. Au lieu de parler matériel et points GPS, nous dissertons sur la méthode WW et le tofu soyeux. Avec Christine, Ben et Juliette, nous avons à faire à des spécialistes. Elles nous refilent tous leurs bons tuyaux pour faire nôtre cette devise romain “mens sana in corpore sano”. Mais à la vue de la tarte choco-banane préparée par Cécile, nous décidons de commencer à appliquer tous ces principes à partir de la fin du week-end.
Tout membre d’oxygène qui se respecte ne peut rester enfermer plus de 12 h, c’est bien connu. Nous avons donc décidé d’aller faire un petit tour dans la forêt voisine. Avant même de partir, nous nous surprenons à être prêtes en un temps record. Pas d’enfants qui crient “Maman, elle est où ma polaire ?”, pas d’hommes pour nous demander “tu sais pas où sont mes chaussettes ?”, cela change beaucoup de choses.
La promenade en elle-même s’est inscrite en faux par rapport aux traditionnelles “petites balades” oxygéniennes : des chemins carrossables, un itinéraire maitrisé et contrôlé, une pause shopping ”munster”, un horaire de retour raisonnable, c’est-à-dire qui nous laisse le temps de manger et de prendre un café. Des différences appréciables, non ?
Mais nous ne saurions rester sur une première impression : nous avons d’ores et déjà pris rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau week-end d’un autre genre…
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