Partira, partira pas ? Jusqu’à la veille au soir, la météo chamoniarde essaya par ses caprices de dissuader les membres d’Oxygène de se rendre à Chamonix pour le week end » Grand ski « . Mais ceux ci ne se laissèrent pas impressionner et ils eurent bien raison.
C’est à toute heure de la nuit et du jour suivant qu’ils arrivèrent. Ceux qui étaient présents au petit déjeuner eurent bien une angoisse en voyant l’averse tomber mais elle fut de courte durée.
Tout commença par la distribution des Arvas et des baudriers qui, cette année étaient tous » à large cuisse » et le choix résida uniquement dans la couleur à assortir à sa combinaison. Puis se furent les grands classiques des Grands Montets qui s’enchainèrent, avec quelques variantes dont une sur le glacier d’Argentière testée en particulier par Victoire qui collant aux talons de Thierry ne put y échapper alors que le reste du groupe suivi sagement Daniel.
Et tout ce petit monde virevolta au soleil dans la poudre le vendredi (ben oui, la pluie du matin, c’était de la poudre tout la haut), dans la grosse le samedi mais c’était toujours bon grâce aux skis paraboliques et aux bières sympatiquement offertes par les nouveaux arrivants dans le groupe qui n’arrêtaient pas de fêter leur arrivée . On parle de rétroactivité pour les anciens.
Le soir, après que Laurent S. et Jeannot eurent écumé toutes les boutiques de Chamonix, tout le groupe se retrouva à l’hôtel du Buet, qui n’a pas bougé du bord de la route depuis 117 ans (dixit » la patronne « ), ce qui permet de le retrouver facilement.
Le retour permit à certains d’apercevoir toujours sur le bord de la route 2 grands cerfs ; ceux qui d’habitude voient des renards n’y ont pas cru, de la jalousie sans doute.
La journée du dimanche fut le point d’orgue du week end : Thierry, Laurent et Victoire allèrent coucher sur les marches du départ du téléphérique de l’aiguille du Midi pour ne pas louper une des premières bennes. La descente de l’arête, ficelés avec skis et bâtons sur la corde Oxygène fut presque un plaisir, dixit Brigitte.
Quelques virages en poudre pour débuter la descente par la variante de l’Envers du plan, le saut de la première rimaye avec un triple salto du ski de Claude qui, toujours prêt à faire rire ses camarades, permit à Thierry et à Daniel M. de faire l’exercice intitulé » récupération de ski en crevasse « , la pente suivante descendue au bout de la corde à cause de la rimaye béante en bas.
Inutile de dire qu’à part 3 anglais et 2 surfeurs nous étions seuls dans cet environnement grandiose. Quelques virages plus tard (enfin du ski) le groupe s’installa pour le pic-nic toujours apprécié devant le refuge du Requin d’où nous découvrîmes les centaines de skieurs essayant de passer les séracs sans tomber dans les crevasses ! Finalement, nous n’étions pas si mal dans notre variante !
Et tout se termina au bar des 2 gares devant une bonne bière comme d’habitude avant de faire le ménage dans les studios et de reprendre la route.
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